Freedom of movement

En ce début d’année 2024, le Mouvement Emmaüs reste fermement mobilisé contre la loi asile et immigration

En ce début d’année 2024, le Mouvement Emmaüs reste fermement mobilisé contre la loi asile et immigration

Malgré une mobilisation unitaire forte et déterminée, la loi asile et immigration a été adoptée par le Parlement français le 19 décembre dernier. Le texte, dont le contenu n’a pas manqué de diviser le gouvernement lui-même, est désormais entre les mains du Conseil Constitutionnel qui doit se prononcer le 25 janvier sur sa régularité. Une série de contributions extérieures ont également été adressées au Conseil Constitutionnel sur différents aspects de cette loi.

Si elle est promulguée, cette loi entraînerait par exemple :

  • Un accès au droit d’asile, aux titres de séjour et à leur renouvellement plus difficile, y compris pour les étudiant.es ;
  • Une priorité nationale en matière de prestations sociales pour les familles ne résidant pas depuis assez longtemps en France de façon régulière ;
  • La mise en cause de l’inconditionnalité du droit à l’hébergement d’urgence, pilier de la lutte contre le sans-abrisme.

Parce que cette loi signe un très inquiétant recul des droits fondamentaux mais aussi plus d’exclusion et de vulnérabilité, Emmaüs International appelle à son retrait pur et simple et soutient toutes les mobilisations qui rejettent sa promulgation :

Le dimanche 14 janvier
à l’appel de nombreux collectifs de sans-papiers et associations, pour manifester dans toute la France et à Paris (15h Place de la République)

Le dimanche 21 janvier
à l’appel de syndicats, associations, et de plus de 200 personnalités, pour « une marche citoyenne pour la liberté, l’égalité et la fraternité »

Restons mobilisé.es et uni.es pour dire non cette loi votée au mépris de nos conventions internationales, de nos valeurs de solidarité et de vivre ensemble, et défendons ensemble un autre modèle de société.

Lien vers les contributions extérieures : https://www.lacimade.org/loi-asile-et-immigration-la-societe-civile-adresse-ses-contributions-exterieures-au-conseil-constitutionnel/