Multiplication des guerres, changements climatiques aux conséquences désastreuses notamment pour les plus pauvres, politiques migratoires indignes et inhumaines, folie sécuritaire, construction de murs de la honte partout dans le monde… Alors que la question migratoire n’a jamais autant polarisé l’opinion publique, Emmaüs se bat pour exercer son devoir de solidarité et d’accueil digne, et pour donner à toutes et tous le droit de vivre dans un monde en paix. Cela passe par la reconnaissance du droit à la mobilité pour tou.te.s et non pas seulement pour les plus riches.

Aux fondements du mouvement Emmaüs se trouve une vision puissante de l’accueil comme geste qui fait de nous des êtres humains face à celle ou celui qui souffre, mais aussi comme geste préalable à toute transformation. De cette inspiration découle également la défense d’une citoyenneté universelle qui garantit les mêmes droits et opportunités pour toutes et tous.  

Partout dans le monde, les groupes Emmaüs accueillent des personnes précarisées et profondément meurtries par leurs parcours migratoires et les conditions indignes de vie qui leur sont faites dans la plupart des pays de destination. A travers leur pratique quotidienne, les groupes Emmaüs montrent que vivre ensemble est possible. Ils inventent et portent des alternatives pour démontrer que la libre-circulation crée des richesses économiques, sociales et culturelles, et qu’elle est bénéfique pour les sociétés et les populations.  

Pour resituer les migrations dans leurs réalités humaines, statistiques, historiques ou encore culturelles, les groupes Emmaüs mettent en avant leur modèle communautaire comme espace d’apprentissage de la diversité. Ils développent des actions de sensibilisation et de médiation sociale, de lutte contre les discriminations et les préjugés, mais aussi de sensibilisation aux risques actuels des parcours migratoires et un accompagnement des plus jeunes en particulier. Les groupes mènent aussi des actions d’interpellation de leurs autorités locales pour des politiques alternatives dans leur territoire, mais ils interpellent aussi leur Etat pour le respect des droits fondamentaux des plus exclu.e.s parmi lesquels figurent les migrant.e.s.

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