Lutte contre les inégalités

En Afrique du Sud, C.O.R.D.I.S. est engagé en faveur des personnes vulnérables  

En Afrique du Sud, C.O.R.D.I.S. est engagé en faveur des personnes vulnérables  

C.O.R.D.I.S. collabore avec plusieurs organisations locales (Advice Office, SANIR, Itsoseng Women’s Project) pour apporter un accompagnement juridique, un hébergement temporaire et un soutien administratif aux familles. Parmi elles, l’organisation SANIR travaille avec les personnes réfugiées et en demande d’asile ; elle oriente également les personnes qui viennent en Afrique du Sud pour obtenir un logement tout en essayant de comprendre ce qu’elles doivent faire lorsqu’elles se trouvent dans un nouvel environnement.   

Beron Molantoa, responsable du groupe C.O.R.D.I.S. explique : « L’idée est aussi d’aider les personnes migrantes qui le souhaitent à obtenir des papiers leur permettant de travailler en Afrique du Sud et de sortir de la misère et des difficultés de la migration. Ce n’est pas toujours facile. Pour aller dans ce sens, les lois en faveur des droits humains peuvent nous aider. » L’Afrique du Sud a ratifié la Convention de Genève de 1951 et dispose d’un cadre juridique protecteur pour les personnes réfugiées et en demande d’asile. Dans la réalité, il y a peu de centres d’accueil ou d’accompagnement, et de nombreuses personnes migrantes vivent dans la précarité ou l’illégalité prolongée. 

Le 21 mars dernier, Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, C.O.R.D.I.S. a rendu hommage aux victimes du massacre de Sharpeville en 1960, lors duquel 69 manifestant.es ont été tué.es en s’opposant pacifiquement aux lois de l’apartheid. Un épisode de répression policière qui a provoqué des émeutes dans tout le pays et une onde de choc dans le monde entier, à l’origine de la création de cette journée internationale. Cette année, le groupe a organisé une commémoration devant le mémorial pour rappeler l’importance de lutter contre les différentes formes de discriminations et contre le racisme.

Cette journée s’est déroulée aux côtés d’associations solidaires locales, des délégué.es des différentes nations d’Emmaüs Afrique et du président d’Emmaüs International. « Aujourd’hui, c’est très important de connaître notre histoire et de la transmettre, pour montrer ce qui a changé depuis l’apartheid. », conclut Beron Molantoa. L’occasion de rappeler l’importance de la mémoire et de la vigilance dans un contexte marqué par la restriction des droits migratoires à l’international. Le groupe Emmaüs C.O.R.D.I.S, fidèle aux valeurs du Mouvement, milite contre les politiques inégalitaires, les discriminations et poursuit son exploration de solutions d’intégration par la solidarité et l’activité.